Attention : les beaux jours reviennent et les nids de chenilles processionnaires aussi !

C’est le retour des températures douces, de la flore et de la faune qui s’éveille à nouveau ; un lot de cadeaux mais qui entraîne avec lui certaines présences indésirables comme les nids des chenilles processionnaires. Connues pour leurs longues processions au sol et leur nid cotonneux perché dans les arbres, elles représentent un véritable danger pour la santé humaine et la santé animale. En effet, ces petites créatures, en apparence anodines, peuvent provoquer d’importantes réactions allergiques, des nécroses cutanées ou encore des troubles respiratoires à cause de leurs poils urticants !

Comment éviter les nids de chenilles processionnaires ?

La prévention reste la meilleure stratégie pour éviter de voir apparaître un nid de chenilles processionnaires sur un pin ou un cèdre, et cela commence par une observation régulière dès la fin de l'été. En effet, plus tôt les signes sont repérés, plus les actions sont efficaces ! 

Les œufs sont pondus en hauteur, généralement sur les rameaux des pins, formant des manchons discrets au départ, qui deviennent ensuite des nids visibles à l’œil nu.

Pour aider à limiter l’infestation, plusieurs solutions existent : planter des essences moins sensibles dans son jardin ou espacer les pins pour réduire leur propagation. Sinon, l'installation de nichoirs à mésanges, prédateurs naturels des chenilles, est aussi une aide précieuse, et naturelle, même si cette méthode ne suffit pas à elle seule. Pour accompagner cette installation, il existe des pièges à phéromones qui permettent de capturer les individus mâles avant même qu’ils ne se reproduisent.

Mais une fois que la saison est bien engagée, l’arme la plus efficace reste le piège mécanique installé autour du tronc. Celui-ci intercepte les chenilles lorsqu’elles descendent du pin pour aller s’enterrer dans le sol. Ce dispositif permet de bloquer leur cycle de reproduction pour la saison suivante.

Quand doit-on poser un piège autour du pin ?

Pour poser le piège au bon moment, il faut connaître le cycle de la chenille processionnaires, qui est bien précis. Après avoir passé l’hiver dans son nid, celle-ci entame sa descente vers le sol entre février et avril, selon les régions et la météo. 

C’est à ce moment qu’elle devient la plus dangereuse !

Le piège doit donc être mis en place juste avant cette période critique. En général, dès que les premières journées plus douces arrivent, en fin d’hiver. Il faut être réactif car une installation trop tardive permettrait aux premières chenilles de s’échapper, compromettant toute la stratégie. Ensuite, une fois installé, le piège doit être surveillé. Oublier de vider le sac collecteur, par exemple, rend l’ensemble inutile. Il est donc recommandé d’inclure cette tâche dans une routine d’entretien du jardin pendant cette période.

Que faire quand on repère un nid ?

Quand on découvre nid de chenilles processionnaires suspendu à une branche, il est important de ne pas y toucher car les poils urticants, même à distance, peuvent être projetés dans l’air et causer des réactions sévères. 

Une intervention non protégée expose à des risques inutiles.

La meilleure attitude consiste à faire appel à un professionnel équipé. Ce dernier peut procéder à l’enlèvement du nid en toute sécurité, en l’aspirant ou en le brûlant sur place dans des conditions spécifiques et contrôlées. En zone urbaine ou dans un jardin fréquenté par des enfants ou des animaux, cette précaution est indispensable.

En attendant l’intervention, nous conseillons de restreindre l’accès à la zone concernée avec un ruban de signalisation ou une barrière temporaire ; cela peut suffire à éviter un accident. Il faut également éviter de tondre ou de tailler autour de l’arbre contaminé, pour ne pas provoquer la dispersion des poils.

Dans certains cas, surtout en forêt ou dans des lieux moins fréquentés, les nids peuvent être laissés en place pour permettre aux prédateurs naturels d’agir. Mais cette décision doit être prise avec discernement ; le niveau de fréquentation humaine, la proximité de zones sensibles et la densité de l’infestation sont des éléments qui doivent être pris en compte.

Les beaux jours apportent leur lot de plaisirs mais aussi quelques inconvénients. Les nids de chenilles processionnaires figurent parmi ceux qu’il vaut mieux anticiper et, pour ce faire, une vigilance constante, des gestes simples et l'intervention rapide en cas de détection sont essentiels. Dans la Sarthe, pour réagir face à cette problématique, tout au long de l’année, faites appel à l’entreprise spécialisée Allô Guêpes 72 !